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Commerces de rue : plaidez pour un accès étendu à la consommation !

L’amplitude d’ouverture des commerces de rue a accompagné la réduction du temps de travail au lieu de profiter d’un potentiel de chalands plus élevé.

Le travail du Dimanche s’imposera en zone touristique. Mais en dehors, le seul lieu commercial animé après 19h00 restera le centre commercial… Le centre-ville meurt de l’archaïsme de ses pratiques horaires.

Quelle enseigne succursaliste acceptera demain de s’installer hors des centres commerciaux et des zones touristiques, où elle devrait amortir des frais de locaux sur 30 heures de fréquentation correcte ? Quelle organisation de personnel pourrait convenir pour des franchisés avec des contrats de 35 heures (et de 24 heures au moins pour les temps partiels) sur de telles répartitions horaires d’activité ?

La rue, lieu de vie communautaire, trouvera-t-elle encore l’attrait pour que des commerces fréquentés en assurent les pôles d’animation après 19h00, à l’instar de la Russie ?

L’interprétation du rôle attractif du commerce de rue, attraction au bénéfice des ‘sans voiture’, peut être sujette au prisme de la grille de la conviction politico-économique. Même si pour certains il est regrettable que le commerce provoque l’envie dans un espace-temps inapproprié, l’art du commerçant reste pour lui de s’approprier l’argent du chaland avant que les autres sources de dépenses, sur tous horaires, tarissent le disponible captable. Le rôle de la sociabilité-marchande en face-to-face et le rôle de l’attrait des surfaces éclairées, animées et ouvertes sur la rue pour porter l’égalité dans le rapport à la convoitise et la consommation, sont les vecteurs d’un bien-être facilement atteignable.

Le commerçant de rue doit militer pour une extension des horaires de vie urbaine et de commerces en faisant en sorte que les salariés des dits commerces puissent également en revendiquer le profit. En particulier si l’on permet aux salariés de se libérer de jours/horaires de présence trop contraignants grâce à des échanges inter-salariés, qui respectent les lois sociales.

La vie de ville ou de cité sera dynamisée par les commerces ouverts, où les cultures et les différences s’effacent devant l’égalité du piéton et la soumission à la tentation. Il suffit de peu pour s’organiser différemment dans le commerce de rue. L’organisation du travail salarié sur 4 jours tournants est une solution simple à l’augmentation de l’amplitude qui profite à tous : chiffre d’affaires récupéré sur la distribution en centre commercial, salariés profitant de 3 jours de libres dont 2 de chaland potentiel etc…

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Philippe Gosselin

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